L’évolution de l’industrie du luxe aux Etats-Unis

Le bilan "US Luxury Report 2013"

Selon cette étude, une hausse de la consommation dans l’industrie du luxe est constatée, en effet, le consommateur augmente sa dépense en 2013 de 100.000 dollars à 249.999 dollars par an. Ces consommateurs sont caractérisés par un acronyme qui est le suivant : HENRYs (High Earnings, Not Rich Yet), comme ces mots l’indiquent il s’agit d’un segment de consommateurs ayant des revenus élevés cependant ils ne sont pas encore riches. Celui-ci représente un total de 21.8 millions de ménages, ce sont donc des éléments très importants  dans le marché de la consommation de l’industrie du luxe.

« The Luxury Report 2013 » examine le comportement d’achat des consommateurs et des habitudes de dépenses dans 4 catégories principales de luxe :

 - Maisons de luxe équipées/décorées
 - Achats personnels de luxe : mode, beauté, bijoux, montres 

 - Automobile
 - Voyages/Gastronomie/Services de beauté (Spa etc.)  

Les principaux facteurs à l’achat sont les suivants:  

                                                
- Rôle de la marque de luxe dans la décision d’achat
- L’influence du prix de vente à l’achat, où l’acheteur a acheté un produit de luxe

Voici le profil psycho graphique des 5 principaux types de consommateurs de luxe:

X-Fluents: Comme son nom l'indique il s'agit des consommateurs extrêmement influents, ce sont ceux qui dépensent le plus et sont fortement investis dans la vie de luxe.

Butterflies: C’est un segment caractérisé par la recherche de nouvelles expériences, ce sont les moins matérialistes parmi ces types de consommateurs. Cependant, ils dépensent presque autant que les X-Fluents.

Luxury Cocooners: Ces consommateurs ont un besoin axé sur le foyer et la maison. La majorité de leur budget de luxe est dédié sur aux achats liés à la maison.

Aspirers: Ils n’ont pas encore atteint le niveau de vie de luxe auquel ils aspirent. Ces derniers sont très sensibles aux marques.

Temparate Pragmatist: C’est un nouveau segment de consommateurs de luxe. Ils ne sont pas impliqués dans un mode de vie luxueux, cela s’explique par la prudence émanée dans leurs dépenses et ne répondent pas à une indulgence du luxe.

              Toutes ces cibles sont stratégiques, en partant du consommateur qui dépense le plus à celui qui dépense le moins et qui réalise donc des achats réfléchis, puisque tout dépend de la maximisation concernant le rendement du luxe sur leurs investissements. Nous pouvons déceler un type de segment tout particulièrement intéressant dans le secteur de l'immobilier, celui des « Luxury Cocooners ».

   Source:

http://www.researchandmarkets.com/publication/m66axny/luxury_report_2013_the_ultimate

    Traduction:

    Vanessa Dias